Avec l'évolution de Covid-19, qui passe d'une épidémie à une pandémie, l'utilisation de respirateurs et de masques chirurgicaux augmente considérablement.
Les différences entre eux et leur efficacité pour nous protéger du coronavirus sont largement débattues dans le monde entier. Examinons-les de plus près.
Masques respiratoires
Les masques respiratoires sont des masques étanches qui peuvent filtrer efficacement les particules en suspension dans l'air, les poussières, les fumées et les vapeurs de différentes tailles.
Ils peuvent également bloquer efficacement les agents biologiques tels que les bactéries et les virus.
Il existe différents types de masques respiratoires :
- N95 (norme américaine)
- KN95 (norme chinoise)
- KF94 (norme coréenne)
- FFP2 et FFP3 (norme de l'Union européenne, y compris le Royaume-Uni)
- KN95, KF94 et FFP2 sont des alternatives au N95.
Ces masques respiratoires subissent des tests approfondis conformément aux normes de filtration strictes établies par le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) ou par l'Union européenne.
Le NIOSH a classé les masques sur la base de leur efficacité de filtration.
Cela signifie qu'un masque N95 est capable d'arrêter au moins 95 % des particules dont la taille est comprise entre 100 et 300 nm.
Bien qu'avec une petite variation, l'Union européenne a également classé le masque - FFP1, FFP2 et FFP3 ; le FFP1 peut fournir une filtration de 80 %, le FFP2 -94 % (similaire au N95) tandis que le FFP3 a une efficacité de filtration de 99 %.
En général, il est conseillé d'utiliser un masque respiratoire une seule fois et de le jeter après avoir été en contact avec le patient.
Il doit également être jeté s'il est endommagé ou déformé et s'il a été exposé à des liquides organiques, des sécrétions nasales ou du sang.
Il doit également être jeté s'il est endommagé ou déformé, s'il est exposé à des liquides corporels, à des sécrétions nasales ou à du sang, ou encore s'il ne parvient pas à former une barrière étanche avec le visage, s'il est taché, sale ou mouillé, ou si la personne qui le porte a du mal à respirer.
Masque chirurgical
Le masque chirurgical, quant à lui, agit comme une barrière contre les grosses particules en suspension dans l'air, les éclaboussures et les projections qui peuvent contenir des germes, mais il ne bloque pas efficacement les petites particules, les vapeurs et les fumées. Les couches des masques chirurgicaux sont variables, tout comme leur efficacité de filtration.
Ils ne sont pas conçus pour être bien ajustés au visage, et l'air s'échappe donc par les bords du masque.
Il ne protégera donc pas contre toutes les bactéries et particules virales qui peuvent être transmises par la toux, la salive ou les sécrétions nasales.
Cependant, les masques chirurgicaux constituent une barrière efficace contre les grosses particules.
Leur efficacité de filtration se situe entre 95 et 99 %.
Selon leur capacité de filtration, ils sont de différents types : le type I avec une efficacité de filtration de 95 %, le type II avec 98 % et le type IIR avec un taux de filtration de 98 %.
Les masques chirurgicaux sont jetables, ils doivent donc être jetés après chaque utilisation.
En conclusion, les masques respiratoires présentent des fuites minimes lorsqu'ils sont correctement portés en raison de leur ajustement serré par rapport aux masques chirurgicaux lâches.
Indépendamment de l'ajustement et de l'efficacité de la filtration, les masques, en général, sont la principale solution pour prévenir la transmission continue du Covid-19.
Les masques, qu'ils soient respiratoires ou chirurgicaux, ne sont bénéfiques que s'ils sont portés correctement.
Selon les directives de l'OMS, les masques doivent couvrir le nez, la bouche et le menton.
Les mains doivent être nettoyées avant de mettre un masque et après l'avoir enlevé. L'élimination sûre des masques est obligatoire.
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